La neige au loin couvre la terre nue ;
Les bois déserts étendent vers la nue
Leurs grands rameaux qui, noirs et séparés,
D’aucune feuille encore ne sont parés ;
La sève dort et le bourgeon sans force
Est pour longtemps engourdi sous l’écorce ;
L’ouragan souffle en proclamant l’hiver
Qui vient glacer l’horizon découvert.
Mais j’ai frémi sous d’invisibles flammes
Voix du printemps qui remuez les âmes,
Quand tout est froid et mort autour de nous,
Voix du printemps, ô voix, d’où venez-vous?
Ondine Valmore
Ce soir, Ondine Valmore. Merci Jessica Nazaire pour les poètes que vous nous faites découvrir ou bien reconnaître… Merci pour « la Voix », qui doit durer et perdurer…
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Merci de votre intérêt ! Je vous promets mieux pour 2022. Merci encore Françoise. À bientôt !
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